Three Peaks Bike Race 2025 : entre exploit et amertume

Cette année, le Team Cyclosportissimo était au départ de la Three Peaks Bike Race, une épreuve d’ultra-distance reliant Vienne (Autriche) à Nice, soit 2 200 km à travers les Alpes et l’Europe centrale, avec trois passages obligés : le terrible Monte Zoncolan, le Feldberg dans la Forêt-Noire et le mythique Colle delle Finestre en Italie.

Sur les 278 partants (dont 25 duos), trois membres du team avaient fait le pari de l’aventure : Benoît Merchez en solo, et le duo Masha Vladimirova & Eric Lapuyade.

Départ sous la pluie, arrivée au soleil

Dès le départ, les conditions ont été dantesques : pluie, routes glissantes, froid mordant sur les premiers cols. Mais au fil des jours, le ciel s’est dégagé, et les coureurs ont pu profiter de belles journées estivales, notamment sur la fin de parcours vers la Méditerranée.

Benoît : une belle remontée mais une déception à l’arrivée

Parti prudemment, Benoît a connu un début de course difficile, mais dans il a su trouver un second souffle pour finalement remonter à la 22ᵉ place au général. Une performance saluée par tous, même si Benoît a exprimé à l’arrivée une grosse amertume : « Pas de ligne d’arrivée, pas d’accueil, même pas un panneau pour dire qu’on a fini… Après tant d’efforts, c’est un vrai vide », a-t-il regretté.

Eric & Masha : la régularité comme recette du succès

De leur côté, Eric et Masha ont appliqué une gestion de course exemplaire, respectant leur plan de marche quasi à la minute près. Pas de coups d’éclat ni de passage à vide, mais une belle constance qui les a portés jusqu’au bout. Assurément une magnifique expérience, difficile certes mais ô combien formatrice.

Tout au long de la course, Benoît, Masha et Eric ont pu compter sur le soutien du team et de leurs amis et proches grâce via leur groupe WhatsApp qui vibraient au rythme des mises à jour, des messages d’encouragement, des blagues pour détendre l’atmosphère, mais aussi des conseils tactiques. Une véritable bulle de motivation à distance, qui montre combien, même en solo, on ne pédale jamais vraiment seul.

Quelques chiffres marquants :